lundi 31 octobre 2016

Compréhension de l'oral - Exercices 1 et 2





Cliquez ici pour faire deux compréhensions orales de niveau B2. La première porte sur le monde du travail; la deuxième, sur les étudiants.

mardi 27 septembre 2016

COMPRÉHENSION ET EXPRESSION ORALE

  1. Pour quelle raison l'État français a-t-il décerné la médaille de bronze à ce migrant soudanais?
  2. Quel âge a-t-il?
  3. A quoi a-t-il pensé au moment d'accomplir son acte?
  4. En a-t-il eu peur?
  5. Reconstituez le parcours de cette personne.
  6. Que fait-il actuellement?
  7. Que souhaite-t-il faire?

Journée européenne des langues

Pour fêter la journée européenne des langues, cliquez ICI.

mardi 17 mai 2016

NUIT DEBOUT: UNE JOURNÉE DE MOBILISATION MONDIALE


Nuit debout : une journée de mobilisation mondiale


  1. Qu'est-ce qui est intéressant, surtout, ce 15 mai 2016?
  2. Qu'est-ce que les partisans de "Nuit debout" espèrent?
  3. Pourquoi un "nouveau souffle" devient-il nécessaire?
  4. Relevez les mots du champ lexical des manifestations.

mardi 3 mai 2016

LE RANGEMENT ET VOUS

     Les bibliothèques s’écroulent? Le linge s’entasse dans le panier, les placards débordent, le frigo est toujours vide ? Il est peut-être temps de se rappeler quelques principes de base.

     Pourquoi  vaut-il mieux ranger ?
-Pour retrouver ce dont on a besoin.
-Pour dégager de l’espace.
-Pour pouvoir déléguer (il est plus facile de demander au petit dernier de prendre lui-même son bol si celui-ci est toujours à la même place).

    Instaurer des règles simples…et s’y tenir :

-…………………………le beau et l’utile.

-…………………………(et jeter en partie) les objets, jouets, journaux et photos.

-…………………………dans les espaces dévolus au rangement.

 -…………………………ce dont on se sert souvent (le nombre de mouvements nécessaires à la prise et à la remise en place d’un objet détermine la probabilité qu’il soit correctement rangé).

-…………………………le repérage des boîtes, cartons et bocaux.

-…………………………à  sa manière de vivre (si votre enfant fait de la pâte à modeler dans la cuisine, pourquoi ne pas lui réserver un tiroir ?).



-…………………………chaque objet le moins possible (tout ce qu’on pose là « pour un instant » est un début de fouillis).

-…………………………le bazar comme pense-bête («je place ces chaussures dans l’entrée pour penser à les emporter chez le cordonnier »).

 -…………………………enfin qu’un rangement n’est jamais définitif… !

Le Monde, le 18 janvier 2006.


QUESTIONS DE COMPRÉHENSION

1. Quel est l’objectif du texte ? Quel espace, quels lieux concerne-t-il ?
2.     Placez à l’endroit qui convient les verbes suivants :
·   Adapter ses rangements.
·   Prévoir large.
·   Ne garder que.
·   Faciliter.
·   Ne pas utiliser.
·   Manipuler.
·   Se souvenir
·   Garder à portée de la main.
·   Trier régulièrement.

LE RANGEMENT ET VOUS 

1. Êtes-vous quelqu’un d’organisé ? Rangez-vous régulièrement votre chambre, votre bureau, votre appartement ou votre maison ?
2.     Pensez-vous qu’il est important de le faire ? Si oui, pourquoi ?
3. Trouvez-vous qu’on vit mieux en désordre ? Justifiez votre réponse.
4. Comment vous y prenez-vous pour ranger ? Que rangez-vous d’abord ? En quoi ranger est-il difficile pour vous ?
5. Jetez-vous facilement ? Ou avez-vous du mal à jeter certaines choses ? Lesquelles ?

mardi 26 avril 2016

RÉDACTION GAGNANTE DU NIVEAU A2 ÉCRITE PAR Mª CRUZ GONZÁLEZ NIETO

Il y a longtemps que je ne lui écris pas de lettres. J’ai besoin de voyager et de découvrir de nouveaux endroits, mais je veux le faire avec lui. Puis, je commence à écrire la lettre à Zoé.
            J’aime son sourire et ses grands yeux marron. J’adore parler de lui. Je me sens chanceuse de le rencontrer! Je rêve d'être à côté de Zoé. Je ne veux plus être son amie; je voudrais l’avoir comme compagnon de voyage… mon compagnon de vie.
            Mes mains tremblent quand j'écoute sa voix. Mais je n’ai pas la liberté de montrer mes émotions. J’en ai peur…j’ai horreur de son rejet. Il est sensible, romantique et un peu timide. C’est une personne très spéciale pour moi!
            La plus jolie beauté est que ce ne soit pas perceptible à l'œil. Peu importe le lieu: la plage ou la montagne…. un endroit est idéal si Zoé est avec moi.
            “La vie n'a pas d'importance si tu n’es pas avec moi” … ma lettre finit avec ces mots. Maintenant, je vais envoyer la lettre. Je souhaite que Zoé veuille partager avec moi le prochain voyage. Je voudrais construire beaucoup de souvenirs et de rêves avec lui. Nous avons tant d'endroits à visiter et tant de moments à partager!
            Quelques jours plus tard, mon rêve est devenu réalité. Zoé est venu chez moi avec une valise et il a dit:
          “Je veux faire de notre vie un rêve et faire de notre rêve une réalité. Je t'ai toujours eu dans ma tête et dans mon cœur”.

Mª CRUZ GONZÁLEZ NIETO

RÉDACTION GAGNANTE DU NIVEAU B1 ÉCRITE PAR MARGARITA ABARCA

B1




                                                  REGARDS CROISÉS
Il était huit heures ; j’étais en pleine forme. Quelque chose en moi me disait que la meilleure journée de ma vie venait de commencer, parce que mon corps n’était pas si fatigué qu’avant-hier soir et que je n’avais pas encore mal au dos… Je me suis mieux levé aujourd’hui.
Hier matin, j’avais une grande douleur qui ne me permettait ni de bouger ni de bien marcher... il avait plu la nuit précédente : une énorme grêle avait frappé le sol et mon carton était resté humide et mouillé. Voilà la raison de mon malaise le lendemain ! J’avais passé cette nuit-là dans un distributeur automatique qui est situé à côté d’où je dors d’habitude quand il fait beau ; j’avais très mal aux os et mon drap en carton était déjà complètement déchiré. Dehors, les gens couraient sous leurs parapluies. Quelques-uns y étaient entrés ; ils avaient croisé mon regard alors qu’ils retiraient leur argent. Après, ils en étaient sortis sans me regarder, sans me parler, sans rien dire…
Malgré tout, je suis heureux aujourd’hui dans un centre d’accueil : je pourrai y manger -trois repas chauds par jour, quand même-. C’est la première fois, depuis longtemps, que la pluie et l’humidité n’ont pas gelé mes os.
Je suis  « SDF » : j’habite dans la rue.

MARGARITA ABARCA.

RÉDACTION GAGNANTE DU NIVEAU B2 ÉCRITE PAR MIGUEL MARTÍNEZ BALLESTEROS

B2





«L’air de cette musique lui rappelait son enfance, cette époque si lointaine dans le temps et, pourtant, si proche dans son esprit… »

Cependant, la douleur des amers souvenirs d’autrefois s’était peu à peu assouplie, son intensité initiale s’étant apaisée dans le courant des années. La maladie et la vieillesse lui avaient apporté une autre perspective de l’existence, puisqu’elles sont tellement égoïstes qu’elles ne laissent aucune place à  d’autres sentiments plus puissants. En effet, quand on lutte pour la vie à présent, il vaut mieux se rappeler les beaux souvenirs que la haine. Car, même dans la période la plus ténébreuse, il existe toujours une lueur d’espoir, de petits étincellements qui donnent la force nécessaire pour survivre à la folie et à la catastrophe.
Mais la guerre, aux yeux d’un enfant, n’était pas un dangereux bouleversement, mais plutôt une aventure. Les bombardements étaient des feux d’artifice et, les premières semaines d’occupation, une opportunité pour faire l’école buissonnière. Néanmoins, sa mère murmurait constamment et son père fumait, nerveux, des cigarettes, l’une après l’autre. Accrochés à la radio, des nouvelles épouvantables retentissaient dans la pièce, en déposant une ombre de consternation sur leurs visages.
Le jour d’hiver où son père a été convoqué à la Préfecture, cela a été la dernière fois qu’il l’a vu. Trois jours plus tard, sa mère, le regard perdu, lui a dit: « Maintenant nous sommes tout seuls. Il faudra se débrouiller ». À la radio, « Tu es partout » sonnait dans la voix d’une femme affligée mais courageuse, comme sa mère, comme tout le pays.
La même mélodie qu’il écoute aujourd’hui à côté de son lit. Peut-être, la dernière chanson de sa vie.


MIGUEL MARTÍNEZ BALLESTEROS.

lundi 18 avril 2016

dimanche 17 avril 2016

RÉDACTIONS DU CONCOURS


A2

I
Chère Marie,
Comment ça va?
Je suis en vacances. Je suis à Paris avec ma copine, mon père et ma mère.
Aujourd’hui, nous allons voir le Musée du Louvre. J’adore la peinture, et la peinture impressionniste en particulier.
Mon père est photographe, je travaille avec lui dans un nouveau magazine .Il fait de très belles photos, je vais vous les envoyer par e-mail.
La semaine dernière, j’ai écrit une lettre à  notre amie Lina, pour l’inviter à venir à Paris, mais elle ne peut pas. Elle étudie à Bruxelles.
Demain, nous allons à un concert de musique pop française. La liberté que je ressens est géniale !
Paris est un endroit à visiter. Il est très beau, bien qu’il n’ait pas de plage.
Bisous,
Luz.






II
Il y a longtemps que je ne lui écris pas de lettres. J’ai besoin de voyager et de découvrir de nouveaux endroits, mais je veux le faire avec lui. Puis, je commence à écrire la lettre à Zoé.
            J’aime son sourire et ses grands yeux marron. J’adore parler de lui. Je me sens chanceuse de le rencontrer! Je rêve d'être à côté de Zoé. Je ne veux plus être son amie; je voudrais l’avoir comme compagnon de voyage… mon compagnon de vie.
            Mes mains tremblent quand j'écoute sa voix. Mais je n’ai pas la liberté de montrer mes émotions. J’en ai peur…j’ai horreur de son rejet. Il est sensible, romantique et un peu timide. C’est une personne très spéciale pour moi!
            La plus jolie beauté est que ce ne soit pas perceptible à l'œil. Peu importe le lieu: la plage ou la montagne…. un endroit est idéal si Zoé est avec moi.
            La vie n'a pas d'importance si tu n’es pas avec moi” … ma lettre finit avec ces mots. Maintenant, je vais envoyer la lettre. Je souhaite que Zoé veuille partager avec moi le prochain voyage. Je voudrais construire beaucoup de souvenirs et de rêves avec lui. Nous avons tant d'endroits à visiter et tant de moments à partager!
            Quelques jours plus tard, mon rêve est devenu réalité. Zoé est venu chez moi avec une valise et il a dit:
          “Je veux faire de notre vie un rêve et faire de notre rêve une réalité. Je t'ai toujours eu dans ma tête et dans mon cœur”.






III
Ma chère femme,
Après trois mois, je t’écris cette lettre pour notre anniversaire.
La semaine prochaine, je rentre en Espagne. Comment ça va?
          Je pense à toi tous les jours. Comment vas-tu au travail? Il est très stressant?  
À mon retour, nous allons aller  à ton endroit préféré : la plage. Nous allons voyager  aux  îles Canaries et nous allons habiter dans un hôtel de cinq étoiles très connu. Pendant la journée, nous allons regarder la beauté de cette île (ses plages, ses vieilles rues et ses églises). Nous allons nous reposer  librement, puisque à la plage il n’ y a pas le bruit des voitures, du  téléphone, du bureau et des gens.  Nous allons aller aussi à la célèbre montagne des Îles Canaries : Le Teide.
Je pense à toi.
Bisous,
Anthony.

IV
LUNE BLEUE
Je m’appelle Eugène et, jusqu'à l'année dernière, j’étais une personne normale. Aujourd'hui, cependant, je suis déchiré entre un passé hominidé et un présent très compliqué.
            La maladie a commencé avec la lune. Plutôt, les  lunes. Deux pleines lunes dans le même mois apportent à la Biosphère une série de dislocations bizarres. La Nature souffre aussi, quelquefois, sa propre schizophrénie. Ce phénomène est décrit dans le travail d'une équipe d’Américains. Les légendes abondent, surtout dans des endroits à  la montagne ou à la plage.
            Hier, je travaillais dans un bureau. J’étais fonctionnaire. J’adorais la liberté. Maintenant, je ne peux plus  travailler. J’ai mal à la bouche et au ventre. Je suis en train de me transformer… La lune, j’adore sa beauté… mais je ne suis pas un loup-garou.
            Avec un grand effort, j’ai écrit une lettre pour mon docteur. Malheureusement, il ne comprend pas pourquoi je suis une grenouille.
V
  

Je suis arrivé à la forêt  l’après- midi. Il y a un endroit merveilleux. La lumière du soleil éclaire un paysage d’une grande beauté.
    Je peux  y ressentir le calme, la paix … la liberté de faire toutes les activités sans hâte et sans stress. Ici, il n’y a pas d’horloge.
   Quand mes amis parlaient de ce lieu, je pensais: “c’est imposible”, mais, oui, c’est vrai. C’est un endroit magnifique. Je peux y  ressentir le calme, la fraîcheur de la nature. Je ne peux pas imaginer le retour en ville.
    Je prends la première route à droite et je marche jusqu’au  premier village. Je me repose un petit peu et j’attends un  taxi.
   J’habite au centre-ville dans une auberge très confortable, je vois la cathédrale Saint James de ma fenêtre. Je pense  à toi tout le temps. Je t’aime.
   Demain, je vais aller à la plage. Il y a beaucoup de plages très belles.
   Ta lettre est arrivée il y a deux jours, et je rentre samedi. Je t’ attends  à la gare   samedi soir.
   Je t’embrasse.






B1

I
                                                  REGARDS CROISÉS
Il était huit heures ; j’étais en pleine forme. Quelque chose en moi me disait que la meilleure journée de ma vie venait de commencer, parce que mon corps n’était pas si fatigué qu’avant-hier soir et que je n’avais pas encore mal au dos… Je me suis mieux levé aujourd’hui.
Hier matin, j’avais une grande douleur qui ne me permettait ni de bouger ni de bien marcher... il avait plu la nuit précédente : une énorme grêle avait frappé le sol et mon carton était resté humide et mouillé. Voilà la raison de mon malaise le lendemain ! J’avais passé cette nuit-là dans un distributeur automatique qui est situé à côté d’où je dors d’habitude quand il fait beau ; j’avais très mal aux os et mon drap en carton était déjà complètement déchiré. Dehors, les gens couraient sous leurs parapluies. Quelques-uns y étaient entrés ; ils avaient croisé mon regard alors qu’ils retiraient leur argent. Après, ils en étaient sortis sans me regarder, sans me parler, sans rien dire…
Malgré tout, je suis heureux aujourd’hui dans un centre d’accueil : je pourrai y manger -trois repas chauds par jour, quand même-. C’est la première fois, depuis longtemps, que la pluie et l’humidité n’ont pas gelé mes os.
Je suis  « SDF » : j’habite dans la rue.









B2




I
«L’air de cette musique lui rappelait son enfance, cette époque si lointaine dans le temps et, pourtant, si proche dans son esprit… »

Cependant, la douleur des amers souvenirs d’autrefois s’était peu à peu assouplie, son intensité initiale s’étant apaisée dans le courant des années. La maladie et la vieillesse lui avaient apporté une autre perspective de l’existence, puisqu’elles sont tellement égoïstes qu’elles ne laissent aucune place à  d’autres sentiments plus puissants. En effet, quand on lutte pour la vie à présent, il vaut mieux se rappeler les beaux souvenirs que la haine. Car, même dans la période la plus ténébreuse, il existe toujours une lueur d’espoir, de petits étincellements qui donnent la force nécessaire pour survivre à la folie et à la catastrophe.
Mais la guerre, aux yeux d’un enfant, n’était pas un dangereux bouleversement, mais plutôt une aventure. Les bombardements étaient des feux d’artifice et, les premières semaines d’occupation, une opportunité pour faire l’école buissonnière. Néanmoins, sa mère murmurait constamment et son père fumait, nerveux, des cigarettes, l’une après l’autre. Accrochés à la radio, des nouvelles épouvantables retentissaient dans la pièce, en déposant une ombre de consternation sur leurs visages.
Le jour d’hiver où son père a été convoqué à la Préfecture, cela a été la dernière fois qu’il l’a vu. Trois jours plus tard, sa mère, le regard perdu, lui a dit: « Maintenant nous sommes tout seuls. Il faudra se débrouiller ». À la radio, « Tu es partout » sonnait dans la voix d’une femme affligée mais courageuse, comme sa mère, comme tout le pays.
La même mélodie qu’il écoute aujourd’hui à côté de son lit. Peut-être, la dernière chanson de sa vie.






II

«L’air de cette musique lui rappelait son enfance, cette époque si lointaine dans le temps et, pourtant, si proche dans son esprit… » Un esprit qui avait commencé  à être forgé à huit ans, quand mon père, qui était en même temps  mon professeur, avait décidé d’exploiter mon talent. Je me souviens d’une nuit, après avoir dîné, devant le feu de la cheminée, où il m’a dit d’une voix grave: « Je te ferai riche comme Crésus ».
Trente ans après, j’ai appris qui était Crésus ; mais mon père était déjà mort, mon talent avait été gaspillé et ma santé dépendait de la capacité de mon docteur de savoir équilibrer mon angoisse, mes carences affectives et mon activité infernale.
Il est vrai que ces notes de l’enfance avaient été le noyau de toute mon œuvre. Une œuvre énorme, démesurée, pleine de hauts et de bas, selon l’opinion de la  plus féroce critique  et, pourtant, acclamée par tout le monde. La vanité des applaudissements est de trop pour moi. Toujours entouré de célébrités et de divas, maintenant, quand elle vient me chercher, je me retrouve seul, comme quand j’avais 8 ans.
-Bonsoir et bienvenue à l’émission en direct de TF1.
-Une triste nouvelle pour commencer : le compositeur G.L. est mort. Sur son pupitre de travail, à côté de son Steinway, on a trouvé le brouillon de sa composition posthume « Requiem pour un enfant de 8 ans ». Le titre, qui donne lieu à l’hypothèse d’un suicide, commence à être le thème le plus diffusé sur internet. La police a résumé sa position officielle avec l’habituel « pas de commentaires ».











  III

«L’air de cette musique lui rappelait son enfance, cette époque si lointaine dans le temps et, pourtant, si proche dans son esprit… », ce qui lui rappelait les vieux moments et les souvenirs de son enfance. Voilà pourquoi, en regardant ses enfants, il se rappelait les heures qu´il passait avec ses amis  dans les rues de Paris à jouer au ballon, à parler de l´école et à rire des professeurs  et des copains  à la sortie de l’établissement  scolaire. Il se rappelait aussi la presse en  « noir et blanc », où il cherchait toujours une photo de la ville ; les B.D  avec les chapitres de « Tintin » et ses milliers  d´aventures  et, puis, les premiers « feuilletons », quand les appareils de télévision sont arrivés à la maison.
Cependant, ce qui lui plaisait le plus, c´étaient les voyages et les vacances au village, un petit village à côté de la montagne où il restait pendant le mois d´août avec sa famille et ses amis.
Bien que ces amis soient  différents de ceux de la ville, il profitait avec eux des séjours passés sur la place du village à parler pendant plusieurs heures, là où ils avaient connu leur premier amour platonique, qu’il n´oubliera jamais.
Malgré le passage du temps, depuis quelques années, les souvenirs et les amis restent dans son esprit, ils se mélangent avec les souvenirs actuels de sa famille et de ses enfants grâce à la lecture d´un vieux livre, à la musique classique ou à une chanson.










  IV

«L’air de cette musique lui rappelait son enfance, cette époque si lointaine dans le temps et, pourtant, si proche dans son esprit… »
Il lui rappelait aussi qu'il avait l'habitude de vivre des milliers d'aventures dans une petite pinède non loin de la maison de ses parents. C'était un endroit où il faisait toujours une chaleur étouffante, ce qui était probablement dû au fait qu'il fréquentait cette pinède uniquement dans la saison des moustiques.
            Au fond de ce bois-là, il y avait un bassin étonnamment glacial, un bassin qui semblait toujours récemment blanchi à la chaux année après année. À cause de l'humidité qui coulait, il y avait une prairie d'herbe moelleuse où il avait l'habitude de s'allonger pour faire la sieste après un petit plongeon rafraîchissant.
D'autres fois et sans quitter ce bois, son imagination l'aidait à voyager partout dans le monde, il combattait dans des batailles et des combats avec beaucoup de courage, il menait à bien des missions de sauvetage et de nombreuses autres aventures inoubliables.
Bien des années plus tard, il était en visite dans le coin, de sorte qu'il en a profité pour aller vérifier si cet endroit continuait d'être comme dans son souvenir. À sa grande surprise, le bois était à peine identifiable puisqu'il avait été redessiné en parc bruyant, pourtant il lui rappelait encore cette époque si lointaine.
À ce moment-là, ces souvenirs étaient son seul moyen de s'évader. Il ne saurait pas dire depuis combien de mois il était cloué au lit, ou même dans combien de temps elle viendrait dans sa chambre, la belle infirmière qui portait du bleu.

mardi 5 avril 2016

SUJETS EXAMEN ORAL



2013
ÉDUCATION
1.    Booster son niveau en langues De nombreux sites Internet proposent à ceux qui souhaitent améliorer leur niveau en langues des méthodes qui ont prouvé leur efficacité, des méthodes adaptées pour chaque profil et pour tous les niveaux. En connaissez-vous ? Les avez-vous essayées ? Que pensez-vous de ces méthodes d’apprentissage via Internet ?

2013
ÉDUCATION.

2.    De plus en plus d'écoles non-mixtes aux États-Unis. Depuis toujours, garçons et filles sont séparés dans la plupart des écoles privées aux Etats-Unis. Mais la tendance commence à toucher de plus en plus les écoles publiques, qui plaident que la non-mixité permettrait de lutter contre les stéréotypes féminins et masculins. Quels sont les arguments pour une école non-mixte ? Et pour l’école mixte ? Quelle est votre opinion sur ce sujet ? Pensez-vous que cette tendance va toucher aussi votre pays


2013
ÉDUCATION.

3.    Quelle langue apprendre ? Il existe énormément de bonnes raisons d’apprendre une langue étrangère. Selon vous, quelles sont ces raisons ? À part l’anglais et le français, quelle langue étrangère aimeriez-vous apprendre ? Pourquoi ? Quelle est la meilleure manière d’apprendre une langue ? Vous pouvez raconter une anecdote liée à votre apprentissage d’une langue étrangère ?

 

2013
EMPLOI.

4.    « Hier, un parcours professionnel était un chemin tout tracé. Aujourd’hui, c’est un itinéraire qui se prépare. » (publicité APEC) Avant, les gens avaient le même travail tout au long de leur vie ; maintenant, tout a changé : le monde, les enjeux économiques, le marché de l’emploi… on doit faire face à des situations tout à fait différentes. Qu’en pensez-vous ? Vous aurez un emploi à vie ? Changerez-vous de travail ? Comment se préparer à cette nouvelle situation ? Sommes-nous prêts ?

2013
EMPLOI.
5.    Changer de vie grâce à la franchise. En ce temps de crise, la franchise peut devenir une solution au problème du travail. Se reconvertir, devenir son propre patron, vivre sa passion. La franchise permet de concilier désir d’indépendance et sécurité. Qu’en pensez-vous ? Créer une petite entreprise serait une solution pour trouver un emploi ? Quels sont les avantages et les inconvénients de la création d’une entreprise ? D’une franchise ?
2013
EMPLOI.
6.    Vous habitez dans une petite ville où il est difficile de trouver un emploi, le taux de chômage est élevé… Parlez des problèmes que vous trouvez et cherchez des solutions
2013
ENVIRONNEMENT.
7.    « L’homme travaille à sa propre extinction », d’après Lévi-Strauss. Pascal Picq, paléoanthropologue explique : « Nous refusons de reconsidérer un modèle de progrès qui, s’il a considérablement amélioré notre niveau de vie, ne perdurera pas pour les générations futures ». Qu’en pensez-vous ? Êtes-vous d’accord avec ces affirmations ? Faut-il changer quelque chose à notre mode de vie actuel ?
2013
ENVIRONNEMENT.
8.    « La mer à boire : Le monde va-t-il manquer d’eau potable ? » De plus en plus l’accès à l’eau potable devient un enjeu stratégique, de nombreux peuples n’ont toujours pas accès à de l’eau potable, il y en a qui font des kilomètres pour en trouver, l’eau est de plus en plus polluée, des guerres ont lieu pour contrôler l’accès aux puits, la population mondiale augmente, les besoins en eau s’intensifient, le climat change. Comment imaginez-vous l’avenir ? Que faire pour que l’eau soit accessible à toute la population ? Aurons-nous vraiment un manque d’eau potable ? Avez-vous des solutions ?
2013
ENVIRONNEMENT.
9.    Ces Français qui se mettent au vert. Après des décennies d'exode vers les grandes villes, la ruralité retrouve tout son charme. Ceux qui y sont y restent, et sont rejoints par de nombreux citadins qui recherchent avant tout un cadre de vie plus agréable. Quelles raisons poussent les gens à quitter la ville ? Qu’espèrent-ils trouver à la campagne ? Que pensez-vous de ce phénomène ?  Existe-t-il le même phénomène dans votre pays ? Seriez-vous prêt/e à vous mettre au vert 
2013
FAMILLE/TECHNOLOGIE.

10.               Mère après 50 ans... Aujourd'hui, même une femme ménopausée peut prétendre être enceinte. Doit-on pour autant accéder à n'importe quel désir de grossesse? Où faut-il placer la limite d’âge des femmes enceintes et en vertu de quels principes ? Et l’avenir de l’enfant ? Faut-il un code éthique pour nous protéger des progrès de  la science.

2013
INTERNET.
11.               Le téléchargement illégal. Télécharger un film, regarder une série ou écouter une musique par le biais d'Internet, pour beaucoup, ces pratiques sont devenues des actes de la vie courante. Bien que très répandues, elles peuvent dans certains cas exposer l'utilisateur à des risques de sanctions. Êtes-vous d’accord avec ces sanctions ? Le téléchargement devrait-il être toujours gratuit ? Quelles alternatives pourrait-on donner aux utilisateurs d’Internet ? Téléchargez-vous de façon illégale ? Oui/Non, pourquoi ?
2013
JEUNESSE.

12.               Faut-il interdire le botellón ? Un botellón est une réunion de jeunes, majoritairement âgés de 16 à 24 ans, dans des espaces publics, pour mélanger et consommer des boissons achetées préalablement dans des commerces. Quelles sont les conséquences de ce phénomène pour les jeunes et pour les espaces publics ? Est-ce un phénomène aussi grave qu’on le prétend ? Doit-on l’interdire ? Y a-t-il d’autres manières d’en finir avec le botellón ?

2013
POLITIQUE.
13.               Devoir d’ingérence. D’après Laurent Joffrin, la politique mondiale actuelle favoriserait les tyrans et les fanatiques et le monde deviendrait de plus en plus dangereux. Les démocraties occidentales doivent-elles favoriser, partout où c’est possible, le progrès de leurs propres principes ? Doivent-elles intervenir dans d’autres pays pour favoriser l’implantation de régimes démocratiques ou doivent-elles laisser chaque pays décider soi-même de son sort ?
2013
PUBLICITÉ.
14.               La publicité. Partout où nous allons, nos yeux sont constamment sollicités par la publicité. En quoi la publicité peut-elle être dangereuse ? Quelle est l’image de la femme, du couple ou de la famille véhiculée par la publicité ? Aimez-vous la publicité ?  Croyez-vous qu’on devrait supprimer la publicité à la télévision.
2013
SANTÉ.
15.               La malbouffe. «Comment encourager les plus jeunes à manger sain quand la pub les pousse au crime ? »  Dans notre société occidentale, il y a de plus en plus d’enfants obèses. Quelles en sont les raisons ? D’après plusieurs études, la publicité encourage les enfants à manger de la nourriture qui ne leur convient pas. Dans d’autres pays, la publicité de certains produits a été interdite dans les chaînes jeunesse. Que faire ? Interdire la publicité pour les enfants serait une solution ? Comment réussir à ce que les enfants et aussi les adultes mangent sain ?
2013
SANTÉ.
16.               La consommation de médicaments. « Les génériques, un petit pas pour nos habitudes, un grand pas pour la santé publique », c’est le slogan pour les médicaments génériques que vous trouvez dans la presse française. Qu’en pensez-vous ? Les génériques sont une solution pour les malades ? C’est une solution économique ? Mais, que faire de la recherche en pharmacologie ? La recherche est très chère et il faut la financer. Qui doit la financer ? Les laboratoires ? Les États ? Comment trouver une solution satisfaisante pour les malades et pour les grandes entreprises pharmaceutiques.
2013
SCIENCE.
17.               Rester jeune. Prolonger son espérance de vie. Vieillir tout en restant jeune. La science explore des pistes jusque-là jamais empruntées, accumule des découvertes,... Il n’y a plus qu’à vivre longtemps pour en bénéficier. Que pensez-vous de ces recherches scientifiques ? Est-il vraiment nécessaire de rester jeune ? Cherchons-nous vraiment l’immortalité ? Ce sont des recherches pour l’esthétique ou pour la santé ? Trouvez-vous des avantages à investir dans ce type de recherches ?
2013
SOCIÉTÉ.

18.               Dites non au terrorisme de la beauté ! Notre société véhicule de nombreuses images de mannequins et d’autres acteurs et actrices aux corps jeunes et sveltes. Dictature de la minceur, terrorisme de la beauté... Quelle influence ces nouvelles icônes ont-elles sur nous ? Comment éviter ce culte du corps ? Pensez-vous que ce culte va augmenter ou diminuer ? Pourquoi ?

2013
SOCIÉTÉ.
19.               La société est-elle sexiste ? Dans une démocratie comme la France, les citoyens et les citoyennes bénéficient de l'égalité civile, politique et juridique; cependant certains considèrent que la société française est encore sexiste, cette égalité ne serait donc pas réelle ou totale. Ne constate-t-on pas dans la vie quotidienne, dans le travail, dans la vie sociale le maintien de certaines inégalités ? Quelles formes prennent-elles ? Certaines ne résultent-elles pas de différences et ne sont-elles pas inévitables ? Cependant ces inégalités tendent-elles à s'accroître ou, au contraire, à disparaître ? Quelles actions en cours le permettent ? Quelles actions permettraient d'aller plus vite ?
2013
SOCIÉTÉ.
20.               Les nouveaux lieux de la drague. Pas facile de trouver l'Amour avec un grand A ! Mais aujourd’hui, de nouvelles solutions existent, à commencer par les rencontres en ligne. Car Internet devient le lieu privilégié de toutes les idylles naissantes. Pensez-vous qu’on puisse trouver l’amour sur Internet ? Pourquoi les gens se sont-ils tournés vers Internet pour trouver son âme sœur?  Que conseilleriez-vous à quelqu’un qui veut trouver l’amour ?
2013
SOCIÉTÉ.
21.               Un tiers des Français sont bénévoles. Plus d'un Français sur trois donne du temps gratuitement pour les autres, au sein d'une association, d'une organisation du type église, école ou mairie ou tout simplement à un voisin âgé ou à un enfant en difficulté scolaire. Connaissez-vous la situation dans votre pays ? Quelles sont les raisons qui motivent à devenir bénévole ? Le bénévolat peut-il provoquer une augmentation du chômage ? Feriez-vous du bénévolat ? Oui/Non, pourquoi ?
2013
TECHNOLOGIE.
22.               « Le cœur a des « réseaux » que la raison ne connaît plus ». Comment vivre au temps des émotions numériques ? Internet, les réseaux sociaux ont créé une nouvelle relation avec le monde ? Une nouvelle réalité ? De nouvelles émotions ? Peut-on parler d’émotions numériques ?
2013
TÉLÉVISION.
23.               Les émissions de téléréalité sont à la mode : apprentis chanteurs, vivre sur une île déserte… Connaissez-vous ce type d’émissions ? Laquelle vous tenterait le plus ? Seriez-vous prêts à y participer ? Quels seraient les avantages et les inconvénients d’une telle participation? Pourquoi ont-elles du succès ?
2013
TRAVAIL.
24.               Pour ou contre l’ouverture des magasins le dimanche ? En cette période de crise, de récession et de baisse du pouvoir d’achat, le gouvernement français vient de relancer le projet d'ouverture des magasins et l'autorisation de travailler le dimanche pour ceux qui le souhaitent. Les Français seraient majoritairement pour la mise en place du projet. Et vous, qu'en pensez-vous ? Aimeriez-vous pouvoir faire les magasins le dimanche ? Est-ce que le dimanche doit être préservé comme un jour familial ? Est-ce une menace pour les petits commerces ?
2014
MODE
25.               La mode fait partie intégrante de l’image. Elle est le reflet des nouvelles  tendances mais aussi une caractéristique de notre personnalité et/ou de notre manière de vivre. Pour en parler davantage, vous pouvez aborder les points suivants